Le contraste à l’américaine: des parcs nationaux à Las Vegas….

Nous arrivons donc de nuit aux portes de Yosemite Park aux Bear Creek Cabins à Mariposa, ou nous passerons deux nuits. Ambiance cabane de trappeurs en rondins de bois, plus typique parait impossible !

Réveil matinal, motivés pour découvrir Yosemite Park, que nous rejoignons après une heure de route longeant un magnifique torrent de montagne.

Le spectacle est à couper le souffle ! Nous sommes entourés de montagnes vertigineuses et abruptes, des cascades en déboulent de toutes parts. Waou !!!

Le site est très bien aménagé (comme partout depuis notre départ). Nous garons la Jeep sur un des nombreux parkings et utiliserons les shuttles (navettes gratuites qui desservent l’ensemble de l’immense parc) pour nous déplacer.

Il y a des trails (randonnées) pour tous les niveaux. Nous en ciblerons deux : la Vernal Falls (chutes) et Mirror Lake, accessibles pour l’ensemble de notre confrérie. Rappelons que la mère de Fred, 69 ans, nous accompagne pendant le périple américain.

Le soleil tape fort. Prévoir large en eau. Nous sommes en « alerte canicule » quasi depuis notre arrivée…. Après une heure de montée, nous voici sur le pont qui traverse le large torrent que nous surplombons depuis le départ. Le spectacle est magnifique. Au loin nous apercevons la Vernal Fall, une énorme cascade, et le torrent courent sous nos pieds avec un débit monstrueux !!

Sur le retour, les enfants escaladent le moindre rocher, le terrain de jeu s’étend à perte de vue…

On lit un peu partout des panneaux d’alerte concernant les ours : ne pas garder de nourriture apparente dans les voitures, mettre ses déchets dans des boites hermétiques etc…Ils sont semble t il assez nombreux dans le parc. Nous voyons même un « piège à ours », dont les trappeurs doivent se servir en cas d’approche un peu trop insistante de ces gros animaux.

Pause casse-croute et direction Mirror Lake. Le chemin est facile, relativement plat et au bout de 45mn nous arrivons au lac. Beaucoup de monde s’y baigne, certains le traversent pour rejoindre l’autre rive ou se trouve un autre chemin. Fred « se dévoue » pour accompagner les enfants qui sont partants, évidemment !

L’eau est glaciale, dans ce cas, pas de tergiversations, allez hop ! A l’eau ! Nous projetons de traverser le lac qui ne semble pas trop profond. Mais vers la fin, le courant est trop fort et devient dangereux avec les enfants. Nous essayons de contourner par une zone marécageuse. Nous y croisons un ‘bambi », petit faon laissé à l’abri par sa mère que Katy a aperçu depuis la rive. Et surtout tombons nez à nez avec un serpent !! Freeze ! Personne ne bouge ! L’animal est assez grand (environ un mètre), noir et jaune pâle. Il reste immobile … nous aussi. Nous reculons doucement et rebroussons notre chemin. Petite frayeur, il faut bien l’avouer. Les enfants ont été exemplaires, gardant leur calme et se contrôlant. Après ces émotions, nous rejoignons la berge et Katy et Simone, et finissons cette journée en croisant des biches, papillons, oiseaux colorés etc… toujours dans ce décor ahurissant, qu’on pourrait éventuellement comparer au cirque de Gavarnie pour les roches qui nous entourent. A ne pas manquer !

Le lendemain, départ pour Séquoia Park. La route est assez longue (4h) et après de nombreuses épingles à cheveux nous voici arrivés dans cette forêt millénaire. Les arbres sont immenses. Le plus grand d’entre eux, le Sherman Tree, du nom d’un général ayant découvert la forêt, fait plus de 80m de haut et 30m de circonférence / 11m de diamètre. Son volume est si grand que, si on le transformait en eau, il permettrait de prendre un bain par jour pendant 27 ans !!

On sent l’énergie de ces grands séquoias lors d’une jolie ballade dans la forêt. Puis nous reprenons la route vers Lake Isabella ou nous passerons la nuit au KOA Campground, camping familial très sympa avec piscine et wifi, dont nous profitons la fin de journée et le lendemain matin.

Au réveil, intendance pour les uns, partie de pêche pour Fred et Mattei sur le magnifique lac. Des touches, des sauts de gros poissons, mais bredouilles…Nous y reviendrons… Mattei est tenace !

Aujourd’hui, toujours en alerte canicule, nous nous dirigeons vers la fameuse Death Valley par la Higway 395 et 190.

C’est une zone inhospitalière au possible, immense cuvette située en dessous du niveau de la mer, entourée de hautes montagnes, la Death Valley détient des records de température des US (57°C) et de sécheresse.  Nous éliminons directement toute prévision de ballade.

Cela se confirmera sur la route, ou nous atteindrons 122°F (soit 50,4°C).

En direction de Las Vegas, nous entrons dans la Vallée de la Mort qui porte bien son nom : les paysages sont désertiques, nous sommes dans des décors de films… Quand on sort de la voiture, on a l’impression d’être dans un sèche-linge géant ou le vent brûlant nous assèche en une fraction de seconde. Impossible de rester plus de quelques minutes sous se soleil. Le mousqueton en métal noir de l’appareil photo devient brulant à faire mal !

 

   

 

On enchaine les paysages différents mais tout aussi désertiques les uns que les autres : les gigantesques dunes de Mesquite qui font penser aux déserts du Sahara, Badwater Basin, ancien lac salé asséché depuis de très nombreuses années, situé à -88m sous le niveau de la mer et ou un croute de sel recouvre une surface immense, Furnace Creek, Artist’s Drive & Palette ou des falaises et canyons multicolores font penser à la palette de couleurs d’un peintre et Zabriskie point, recommandé pour son coucher de soleil embrassant l’ensemble du paysage.

  

Nous reprenons la route de nuit, longeons la fameuse « Area 51 » que les fans de X-Files comme Katy reconnaitront (une zone militaire ultrasecrète dont on dit qu’elle a abrité des essais de technologies extraterrestres trouvées à Roswell) et arrivons à Las Vegas.

De la nuit noire dans les montagnes et le désert, avec un ciel étoilé impressionnant, nous passons à un halo de lumière grandissant déjà à 20 kms de la ville.

 

Cette ville est hallucinante, posée là au milieu de nulle part, le contraste est énorme après cette journée désertique !! Nous dormons à l’hôtel Excalibur, réplique kitsch d’un château médiéval.

Pour nous rendre à nos chambres nous traversons le casino et le bruit des machines à sous. Ballade nocturne sur le strip (artère principale de Las Vegas), nous passons devant tous les grands hôtels : Bellagio, Caesar’s Palace, MGM, Luxor…

 

Tout est démesuré (réplique de Tour Eiffel, de Venise, de la statue de la Liberté, d’une pyramide etc….), c’est impressionnant. Le lendemain nous marchons sur le Strip pour aller voir les fontaines du Bellagio, on se croirait dans Ocean’s Eleven ! On passe d’une amérique puritaine à une débauche d’argent, d’alcool et plus encore… Le soir, Fred et les enfants vont voir un spectacle du Cirque du Soleil sur Mickael Jackson « One » . Un show extraordinaire, danse, chant, acrobaties, lumières, projections… Le show à l’américaine par excellence. Grand souvenir ! Cette ville illustre encore la sensation que nous avons sur ce pays depuis notre arrivée : contraste et différence d’échelle (tout est +++ ici, donnant le meilleur mais aussi le pire)

Nous quitterons Las Vegas au bout de 2 nuits, pour reprendre notre route vers les parcs, les canyons et les terres Navajo….

4 Commentaires

  • Fab 3 juillet 2017 at 20:44

    Génial le Yosemite… C’est mon p’tit rêve américain 🙂
    Bises la famille !

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    • katy_fsg 4 juillet 2017 at 18:04

      C’est vraiment magnifique. Par contre il faut y prévoir au moins 4-5 jours je pense si on veut avoir le temps de faire un certain nombre de ballades. Et peut être plutôt au printemps pour éviter les grosses chaleurs… C’est notre coup de coeur. Bisous!

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      • Fab 4 juillet 2017 at 18:11

        Ouaip ça ne m’étonne pas (la durée, la chaleur). Je prends note !
        Un jour sûrement 🙂
        Bonne suite et à bientôt !

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  • jacques ferchaud 2 juillet 2017 at 08:29

    Oh là, là, qu’est-ce que j’aimerais vous suivre à moto, vous garderiez mes bagages. Un grand merci de passer du temps à nous emmener avec vous, c’est un pur régal, c’est mieux qu’à la télé. Si vous ne filez pas le virus de Mike Horn à vos fils, ce serait plus qu’étonnant. Ils vont être les stars à la rentrée, la prof pourra remplacer les interros écrites par le récit de leurs aventures « Il y a des Fenech dans le monde entier » !.

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